En massant de façon particulière certains endroits, il serait ainsi possible d’agir sur les organes par exemple: ou de débloquer des noeuds douloureux.
Chaque cellule vivante est pénétrée par cette énergie. Chaque fois qu’un blocage parvient, les zones réflexes seraient susceptibles de refléter le blocage au niveau des différents organes.
Les pieds seraient la représentation miniature du corps humain et porteraient en eux la mémoire de l’organisme. On retrouve la notion d’énergétique chinoise avec le yin la terre et le yang le ciel sans oublier les cinq éléments eau, bois, feu, terre et le métal.
En agissant sur le rééquilibrage des différentes zones de notre corps, il serait ainsi possible d’éviter le développement de maux plus graves, conséquences de ces dysfonctionnements de départ. Un peu comme l’osthéopathie qui rééquilibre notre squelette afin d’empêcher ou de débloquer des problèmes, tels que la hernie discale par exemple.
Les zones permettant d’agir sur l’individu sont les mains, les pieds, les oreilles. Parfois aussi la tête et le crâne. Il s’agit d’une technique manuelle, une médecine douce et alternative qui ne repose pas sur des fondements scientifiques traditionnels. Les médecins occidentaux considèrent qu’il s’agit d’une méthode de relaxation qui n’a pas démontré son efficacité de façon scientifique. Les massages sont reconnus comme pouvant constituer une médecine alternative qui est positive pour la bonne forme de chacun.
La plus connue est certainement la réflexologie plantaire, mais elle peut être palmaire, faciale et crânienne, sans oublier l’auriculothérapie par les oreilles.
La sympaticothérapie, un nom qui sonne bien et qui stimule par le nez à l’aide de petits stylets.
Des textes et dessins semblent indiquer que la pratique du massage des pieds existait déjà en chine et dans l’ancienne Egypte.
Il existe plusieurs écoles:
* L’école chinoise est la plus connue, et la plus ancienne. La médecine traditionnelle chinoise agit ainsi par pression. Des pressions très fortes et le praticien peut utiliser des outils (en bois généralement) pour appuyer plus profondément.
* La méthode Ingham suit une voie beaucoup plus douce et conforme aux occidentaux que nous sommes. Les pressions sont souvent dans ce cas rapides et faites avec le gras du pouce. L’objectif est de drainer les toxines accumulées dans une zone encombrée du corps.
* L’école sud-africaine est orientée vers la découverte des émotions profondes et procède plutôt par pressions très douces, proche du massage.
* L’école dite intégrale ou tibétaine fait quand à elle sur des points de pression sur tout le corps.
La plus connue de la réflexologie est la reflexologie plantaire.
Les réflexologues ne s’assimilent pas du tout à des masseurs, mais se situent plutôt dans la même mouvance que le shiatsu ou l’acupuncture. Une stimulation bien exercée par les pressions ou les aiguilles pour l’acupuncture, permettrait de relancer le Qi, l’énergie vitale en favorisant la production d’endorphines.
La réflexologie est supposée apporter un réel soulagement pour les maux de tête, les syndromes prémenstruel ou de péri-ménopause sans oublier le stress, le mal de dos, la stérilité, l’arthrite, l’insomnie, les problèmes digestifs. Mais elle prétend également agir sur les effet de la sclérose en plaques ou de la chimiothérapie. Les patients ont apporté une baisse de l’anxiété et de la douleur, mais l’effet semble temporaire.
La réflexologie ne bénéfice d’aucune reconnaissance officielle sauf en chine, au Danemarck et au Royaume uni. A ce jour, aucune étude scientifique menée à grande échelle n’a mis en avant des bienfaits prouvés.
Il est important de rappeler que le titre de réflexologie n’est pas protégé et qu’il n’existe pas d’ordre équivalent à l’ordre de Médecine. Il est donc important lors de la première consultation de s’assurer que le spécialiste appartient bel et bien à l’un des associations reconnues sur le territoire français.
Le fait est que la réflexologie apporte un vrai apaisement. Le massage y compris les pressions apporte un certain plaisir qui permet de secréter des endorphines.