au Japon:
la cérémonie du thé est un moment de communion, codifié par des rituels immuables: par exemple, les japonnais servent toujours deux thés (un épais et un plus léger) avec des wagashis (confiseries) et des kaiseki ryori (plat de saison). C’est un moment de calme et de plaisir simple. Parce que ce rituel purifie le corps et l’esprit, boire le thé vert au japon est un acte de santé et d’hygiène.
en Russie:
on appelle « gout russe » le mélange bergamote-agrumes, parcequ’il était particulièrement prisé par la bonne société russe du XIXème siècle. Le tchai est indissociable du traditionnel samovar, une combinaison entre une théière et une bouilloire. Les russes laissent parfois fondre un morceau de sucre entre leurs dents au moment de boire.
au Maroc:
chacun s’assoit confortablement dans des divans bas . Cette coutume montre que les invités ne sont pas prés de se relever, signe de plaisir et de volupté. Le chef de famille dépose dans la théière une grosse pincée de thé vert qu’il rince à l’eau chaude pour en ôter l’amertume puis il ajoute à nouveau de l’eau bouillante, plusieurs morceaux de sucre et des feuilles de menthe fraiches. Il chauffe le tout à ébullition, le thé est versé de très haut afin de l’oxygéner.