Il fut un temps
J’ai cru au prince charmant, à l’amour pour toujours comme beaucoup d’entre nous.
il fut un temps où je pensais que la vie c’était comme dans les films, les séries.
Il fut un temps fort lointain où j’étais jeune belle et naïve…comme beaucoup d’entre nous.
Aujourd’hui à plus de 43 ans je suis là, heureuse d’avoir rencontré un second prince charmant qui m’a offert le mariage, mon second, car à mes yeux il s’agissait d’un gage de stabilité. Enfin si j’avais été moins nunuche j’aurais compris que vu le fiasco du premier ce n’est pas un contrat garanti ce truc…
Donc à mon grand âge 😉 je crois encore au prince charmant, si, si c’est vrai, mais maintenant je sais : qu’il à des maux de tête, pète au lit déteste le foot, me préfère sur 10 cm de talons et m’aime avec mes kilos en trop, 😉 bon enfin il m’offre tout de même des séances de gym avec coach des fois que la sylphide de mes 20 ans soit en sommeil et décide de ce réveiller….
Cependant je vis avec un homme fantastique qui se remet en question et qui m’aide aussi à me remettre en question, un homme qui m’aide à avancer et à me surpasser chaque jour.
Le premier prince charmant ?
C’est moi qui suis foutue le camp quand j’ai commencé à avoir le refrain «Cendrillon» de Téléphone, pas un mauvais bougre, mais disons que j’avais enclenché la troisième et lui la marche arrière et puis à notre rupture les langues ce sont déliées, je ne savais pas que tant de femmes de ma ville connaissait mon numéro de portable !
Il fut un temps où : je pensais que le fruit de ma première union serait l’être le plus parfait et le plus doué que la terre puisse porter ( mon coté mère juivoitalianoarabo Bref méditerranéenne ) et pourtant j’ai vu mon fils devenir le pire petit c%n qui puisse être, un ado qui m’a tout de même fait devenir chèvre et aujourd’hui ce garçon à 18 ans et mène sa vie en adulte responsable et c’est un plaisir de pouvoir dialoguer avec lui, échanger aussi et pourtant il est loin de mes désirs de réussite pour lui ( Polytechnique minimum bien sûr ), mais il est proche des siens et c’est cela le plus important, ces rêves à lui et non les miens pour lui.
Il fut un temps où j’avais de grosses responsabilités sans avoir de reconnaissances, mais j’étais dans un secteur merveilleux et à Paris en plus 😉
Maintenant je travaille face à mon jardin et un oranger certes je n’ai plu le salaire de ce temps-là, mais quel confort et surtout j’ai tous les matins envie de me lever pour travailler.
Il fut un temps où j’avais mis mes rêves sur un cahier et bien vous savez quoi ce soir je l’ai retrouvé ce cahier et bien j’ai pu en cocher pas mal de mes rêves en disant « fait» et puis çà aussi «fait»
Il y aura un temps, dans fort, fort longtemps, où je relirais ce cahier et que comme ce soir j’y ajouterais d’autres rêves et de nouvelles déceptions … 🙂